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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 19:37

 

 STÉPHANE BOUCHÉ

 Le Kinésithérapeute – Ostéopathe

1- Stéphane, dans une équipe de compétition il existe une personne dont on parle très peu ! Vous en faites parti, pouvez-vous nous en parler ?


Nous intervenons selon deux modes :

  • les masseurs kinésithérapeutes qui interviennent sur le lieu de la compétition

  • et ceux qui travaillent en cabinet

Pour ma part, j’interviens auprès de Cyrille dans le cadre de mon cabinet, tant en kinésithérapie qu’en ostéopathie. D’autres collègues fédéraux le suivent durant ses compétitions ou ses stages d’entraînement.



2- Hormis le rôle de réparateur physique, peu de gens connaissent les autres rôles du Kiné : être le confident ; le refuge de l’athlète (tant sur le plan physique que moral). C’est un lien souvent ignoré ou survolé par l’entraîneur, pouvez-vous nous en parler ?

Outre le rôle de réparateur physique, nous avons en premier lieu un rôle de prévention, de conseil et d’écoute.

La notion de réparation du corps chez un sportif de haut niveau est déjà une forme d’échec ; la blessure étant un frein à la performance.

Etre le confident : bien naturellement. Le Masseur Kinésithérapeute n’exige pas du sportif une performance à l’inverse de l’entraîneur. Le sportif n’est pas remis en cause lors des séances de rééducation sur le plan sportif…Rare moment pour

l’athlète où il peut se confier sans avoir à se justifier. Il n’y a pas de notion de hiérarchie : on échange tout simplement, sans ambiguïté.


 

3- Il y a aussi un rôle ingrat parfois ! Hormis la fonction de réparateur du corps, vous avez un rôle de sanction, c’est à dire que vous ordonnez un arrêt momentané du sport afin de soigner la blessure sportive. Souvent il est difficile de l’entendre, du point de vue de l’entraîneur ou même de l’athlète.


Le rôle du soigneur est souvent ressenti par le sportif comme une « sanction », du fait de l’éloignement des terrains et de l’activité sportive, dû aux délais de cicatrisation ou de récupération propre à tout individu.

En effet, et c’est là toute la divergence entraîneur / soigneur, entre le bien être ou la récupération physique d’un athlète et les objectifs à atteindre. Malheureusement trop de sportifs, à mon avis, négligent leur corps au profit d’une éventuelle performance.


 

4- Le kiné est rarement mis en valeur. Ressentez-vous une certaine frustration du fait que l’on n’estime pas ce rôle qui est important, voire primordial ?

On ne parle pas assez de ce rôle important voir primordial

De ce rôle de prévention


Frustration est un mot fort mais qui traduit une réalité. Nous sommes des acteurs de l’ombre.

Premièrement, jamais les médias ni les entraîneurs ne mettent en avant les heures passées par les soignants, surtout dans certaines disciplines.

La notion de soins s’entend avant, pendant et après la compétition, très souvent à des heures tardives. Je pense au cyclisme par exemple.

Deuxièmement, en cabinet, nous ne faisons pas partie du staff ; aucune communication ne s’établit entre les différents acteurs gravitant autour du sportif. C’est bien dommage.

Or le rôle de prévention est primordial. Un sportif blessé engendre systématiquement une baisse de la performance.



5- Sans bien-sûr dévoiler de secrets médicaux, comment quel fonctionnement avez-vous avec Cyrille ?

 

 

Cyrille est un athlète qui est très sensibilisé au fonctionnement de son organisme. C’est lui qui me contacte quand le besoin s’en fait sentir tant sur le plan physique que psychologique. C’est très important cette sensibilité. Cela nous permet d’avoir des actions très spécifiques en ostéopathie de réajustement ou en kinésithérapie plus généraliste, bien avant que la lésion ne devienne plus importante.


 

En conclusion, quels conseils ou recommandations prodigueriez-vous aux athlètes et entraîneurs ?


D’être à l’écoute l’un de l’autre et de ne pas négliger l’aspect nécessaire de la prévention.


Etre performant, c’est déjà ne pas être blessé ou fatigué.

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