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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 22:22

Qui, cette année, sera sacré meilleur sportif icaunais ?

Organisé en partenariat par le Conseil Général, L’Yonne Républicaine et France Bleu Auxerre, avec le concours du Comité départemental olympique et sportif, ce 14e Trophée des Champions aura lieu, le 26 janvier prochain, à 19h30, au théâtre d’Auxerre.

Les récipiendaires sont déterminés par les organisateurs de l’événement, excepté les catégories  "champion" et "équipes/clubs" qui sont soumises au vote des lecteurs de L’Yonne républicaine et du public, par l’intermédiaire du site Internet de L'Yonne Républicaine.

Pour voter Cyrille :

http://www.yonnemag.com/trophee_champions2009/

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 20:04


 

En ce début d'année, il était tant, mais je tenais personnellement et sincèrement à remercier tous mes partenaires, ma famille, mes amis, mes supporters, de leur soutien, marques d'amitiés et d'encouragements pour cette aventure olympique Pékin 2008.


Merci au Conseil Général de l'Yonne, Axson (résines Composites), Ambition Sport Bourgogne, Jeannin Automobile, Idoine-Diffusion (distributeur de matériel), Epic-paddles, à mon club de l'OCKA (Olympic Canoë-Kayak Auxerrois);


Merci à la FFCK pour son soutien financier, et l'emploi militaire;


Merci à ma famille d'avoir compris ce projet, de m'y avoir poussé et accompagné;


Merci à mes amis qui m'ont apporté leur aide en tout genre : soutien, services, conseils, aides à ma formation, et pour l'entraînement au quotidien;


Merci à mes supporters qui ont su suivre cela de près et manifester leur engouement. Bravo à Mailly-la-Ville pour avoir rassemblé autant de monde autour de cette événement avec les activités sportives et l'écran géant. Ce fut une grande idée ....


Donc, MERCI, MERCI !!!!!! et à 2012 .....

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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 20:13
 

Et parce qu'une fois n'est pas coutume et que ma résolution doit tenir toute l'année..........


voici un petit bilan personnel de cette année 2008 :


Bilan en demi teinte comme vous avez pu le comprendre car l'objectif fixé de décrocher une médaille aux Jeux Olympiques n'a pas été atteint. Certes, la déception est très grande et maintenant encore il est difficile de la digérer mais ce que j'ai vécu sur les compétitions, à Pékin, à l'entraînement, avec Philippe Colin, avec Alain, l'entraîneur du K2, avec ma famille et mon entourage, avec l'équipe, et bien sur avec vous ... est unique et grandiose !


Récapitulons en quelques chiffres cette année :


-6ème aux Jeux Olympiques* en biplace 1000m(K2 1000m) avec Philippe

-3ème des championnats d'Europe en K2 1000m

-2ème en manche de coupe du monde en K2 1000m

-champion de France de Fond (5000m) en monoplace(K1)

-champion de France de marathon (30 km) en K1

-vice-champion de France de course en ligne (500m) en K1


Sans oublier le côté professionnel où j'ai passé un an au sein du corps militaire et maintenant la concrétisation de mon projet professionnel avec les sapeurs Pompiers.



*Initialement 7e, nous prenons en effet la 6e place suite à la disqualification de l’équipage Polonais composé d’Adam Seroczynski et Mariusz Kujawski en K2 1000m, classé 4e à l’issue de la finale.

Le CIO a statué sur le cas du Polonais Adam Seroczynski, âgé de 34 ans, contrôlé positif le 22 août 2008 au clenbutérol**.

Ce contrôle positif entraîne automatiquement la disqualification de l’embarcation Polonaise lors de l’épreuve masculine du K2 hommes 1000m.

**Le clenbutérol est un anabolisant non-hormonal, prescrit à l’origine pour les affections broncho-pulmonaires spastiques chez le cheval de course.

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1 janvier 2009 4 01 /01 /janvier /2009 22:57


 

Bonjour à tous,


Cela fait bien longtemps que je n'ai pas donné signe de vie et je vais profiter de cette nouvelle année pour prendre de bonnes résolutions et ainsi me remettre à communiquer avec vous en alimentant le blog.


Ça y est, pour ma part, cette intention est actée !


Je vous souhaite une bonne année à tous, faite de joie, de santé et parce que nous aimons tous les défis, je vous souhaite de les accomplir avec passion.


BONNE ANNEE 2009 !

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 19:37

 

 STÉPHANE BOUCHÉ

 Le Kinésithérapeute – Ostéopathe

1- Stéphane, dans une équipe de compétition il existe une personne dont on parle très peu ! Vous en faites parti, pouvez-vous nous en parler ?


Nous intervenons selon deux modes :

  • les masseurs kinésithérapeutes qui interviennent sur le lieu de la compétition

  • et ceux qui travaillent en cabinet

Pour ma part, j’interviens auprès de Cyrille dans le cadre de mon cabinet, tant en kinésithérapie qu’en ostéopathie. D’autres collègues fédéraux le suivent durant ses compétitions ou ses stages d’entraînement.



2- Hormis le rôle de réparateur physique, peu de gens connaissent les autres rôles du Kiné : être le confident ; le refuge de l’athlète (tant sur le plan physique que moral). C’est un lien souvent ignoré ou survolé par l’entraîneur, pouvez-vous nous en parler ?

Outre le rôle de réparateur physique, nous avons en premier lieu un rôle de prévention, de conseil et d’écoute.

La notion de réparation du corps chez un sportif de haut niveau est déjà une forme d’échec ; la blessure étant un frein à la performance.

Etre le confident : bien naturellement. Le Masseur Kinésithérapeute n’exige pas du sportif une performance à l’inverse de l’entraîneur. Le sportif n’est pas remis en cause lors des séances de rééducation sur le plan sportif…Rare moment pour

l’athlète où il peut se confier sans avoir à se justifier. Il n’y a pas de notion de hiérarchie : on échange tout simplement, sans ambiguïté.


 

3- Il y a aussi un rôle ingrat parfois ! Hormis la fonction de réparateur du corps, vous avez un rôle de sanction, c’est à dire que vous ordonnez un arrêt momentané du sport afin de soigner la blessure sportive. Souvent il est difficile de l’entendre, du point de vue de l’entraîneur ou même de l’athlète.


Le rôle du soigneur est souvent ressenti par le sportif comme une « sanction », du fait de l’éloignement des terrains et de l’activité sportive, dû aux délais de cicatrisation ou de récupération propre à tout individu.

En effet, et c’est là toute la divergence entraîneur / soigneur, entre le bien être ou la récupération physique d’un athlète et les objectifs à atteindre. Malheureusement trop de sportifs, à mon avis, négligent leur corps au profit d’une éventuelle performance.


 

4- Le kiné est rarement mis en valeur. Ressentez-vous une certaine frustration du fait que l’on n’estime pas ce rôle qui est important, voire primordial ?

On ne parle pas assez de ce rôle important voir primordial

De ce rôle de prévention


Frustration est un mot fort mais qui traduit une réalité. Nous sommes des acteurs de l’ombre.

Premièrement, jamais les médias ni les entraîneurs ne mettent en avant les heures passées par les soignants, surtout dans certaines disciplines.

La notion de soins s’entend avant, pendant et après la compétition, très souvent à des heures tardives. Je pense au cyclisme par exemple.

Deuxièmement, en cabinet, nous ne faisons pas partie du staff ; aucune communication ne s’établit entre les différents acteurs gravitant autour du sportif. C’est bien dommage.

Or le rôle de prévention est primordial. Un sportif blessé engendre systématiquement une baisse de la performance.



5- Sans bien-sûr dévoiler de secrets médicaux, comment quel fonctionnement avez-vous avec Cyrille ?

 

 

Cyrille est un athlète qui est très sensibilisé au fonctionnement de son organisme. C’est lui qui me contacte quand le besoin s’en fait sentir tant sur le plan physique que psychologique. C’est très important cette sensibilité. Cela nous permet d’avoir des actions très spécifiques en ostéopathie de réajustement ou en kinésithérapie plus généraliste, bien avant que la lésion ne devienne plus importante.


 

En conclusion, quels conseils ou recommandations prodigueriez-vous aux athlètes et entraîneurs ?


D’être à l’écoute l’un de l’autre et de ne pas négliger l’aspect nécessaire de la prévention.


Etre performant, c’est déjà ne pas être blessé ou fatigué.

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 21:04

Cet après-midi, sous un beau soleil à Nevers, Cyrille est devenu champion de Bourgogne de fond pour la saison 2009.
S'appuyant sur son expérience de marathonien, Cyrille prend les devants de la course qui se déroulait sur la Loire.
Il termine au sprint avec le Nivernais Romain Marcaud et remporte la course en 18 minutes et 23 secondes.

Une victoire de plus en monoplace pour Cyrille, qui confirme sa supériorité lors des courses de fond.


Cyrille lors d'un portage en K2 avec Tony Fouyet; Championnats de France marathon les 11 et 12 octobre

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 18:32

Photo studio Morize

Lundi soir, le Conseil général honorait les quatre Icaunais en lice à Pékin.
Jean-Marie Rolland, le président du Conseil général, ci-dessus, en compagnie des conseillers généraux présents ont présenté le logo "objectif Londres 2012".
"Le Conseil général a choisi d'accompagner tous les sportifs Icaunais qui auront fait le minima olympique jusqu'au J.O. de Londres, afin de leur donner les moyens de leurs ambitions"
De nombreuses personnalités, amis et élus étaient présents pour trinquer aux efforts accomplis à Beijing.


Ci-dessous :
Fabrice Meunier
(médaille d'argent au tir à l'arc), Stéphane Gilbert (tir à l'arc), Bérengère Schuh (médaille de bronze par équipe en tir à l'arc) et Cyrille

Photo studio Morize

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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 21:15


Il s'agit de la 7e fois consécutive que Cyrille gagne un titre de champion de France de marathon. Depuis son titre acquis en 2002 en junior, Cyrille n'a plus quitté la première place, îl reste invaincu dans la catégorie phare depuis qu'il est senior. Déjà en 2002, il avait eu son titre à St Jean-de-Losne. Ce 7e titre, il l'a acquis à nouveau à St Jean. Esperons que cette ville lui porte une fois de plus bonheur pour sa course en K2 avec Tony Fouyet.
La tactique employée ici pour gagner :
Partie rapidement, Cyrille part en tête pour se placer ensuite parmi les 3 premiers à l'issue du premier portage. Sur les trois portages suivants, Cyrille rémbarquera toujours en tête, accélérant à chaque portage pour forcer ses adversaires à puiser dans leurs ressources. La stratégie marchera puisqu'il terminera au sprint avec Etienne Hubert et Guenole Minter. A 150m de l'arrivée, seul en tête après avoir dominé ses adversaires, Cyrille déroule son coup de pagaie pour franchir la ligne d'arrivée en digne vainqueur.


http://www.ffck.org/actualites/index2.php3?page=actus/20081215181937_actus.html

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25 septembre 2008 4 25 /09 /septembre /2008 21:32

 
  • Alain, vous êtes l’entraîneur de Cyrille tout au long de l’année. Vous étiez présent à Pékin pour soutenir l’équipage et leur apporter les derniers conseils…Comment s’est passé votre intervention en Chine ?

En effet, je suis l'entraîneur de Cyrille depuis 2002 et les jeux olympiques de 2008 étaient un objectif précis. En Chine, je n'ai pu faire aucune intervention hormis quelques sms de soutien et soutenir l'équipage en pensée seulement car j'étais à l'écart de la préparation visuelle. Donc aucune possibilité de me rendre compte de la valeur réelle du bateau. Aucune possibilité d'apprécier la vitesse de celui-ci.


  • Après une 3e place en séries où les Français veulent gérer tactiquement, ces derniers semblent s’écrouler en finale où le niveau des bateaux s’est élevé considérablement.

A l’arrivée : 7e place de la finale, Allemagne 1er…. Comment analysez-vous leur course ?

La série était semble-t-il bien gérée. En effet, le bateau semblait dans de bonnes conditions sauf que cela me paraissait très laborieux! ( J'en ai d’ailleurs fait part à Cyrille le soir-même). En finale, le bateau ne s'est pas écroulé, il a reproduit la même course qu'en série! Les autres bateaux haussent le ton en finale et c'est normal (de 2 à 4 secondes), ce n'est pas un scoop mais pour cela il faut en être bien conscient et pouvoir le faire. L'analyse du K2 français est très simple : « bateau bridé ».


  • Pensez-vous que leur niveau était réellement inférieur aux équipages qui montent sur le podium ? N’y a-t-il pas eu un petit manque de folie de la part des français pour faire renverser la tendance ? (On voit les Hongrois s’engager dans une course folle en tête, puis craquer ; les Allemands, restés au contact, attendent pour placer au moment opportun une attaque foudroyante, posant ainsi les Hongrois et autres bateaux.) Les français ne manquaient-t-ils pas de stratégie offensive, vis-à-vis de leurs homologues étrangers qui eux avaient fait le choix d’attaquer d’entrée de jeu plutôt que de rester passif ?

Non leur niveau n'était pas inférieur! La folie a ses limites dans le haut niveau à moins d'être suicidaire ou d'avoir une sacré bonne étoile ce jour-là! Les Allemands avaient bien programmé leur course et ils ont su la restituer au bon moment! Les Hongrois, c'est leur style mais ils ont eu peur des Français (je le pense) et c'est pour cela qu'ils ont voulu les asphyxier au milieu du bassin, afin de prendre de l'avance craignant leur retour ! Concernant la stratégie offensive du K2, cela fait 8 mois que j'en parle mais pour l'employer ou l'appliquer il faut le vouloir et surtout la travailler!


  • Comment vivez-vous ce résultat ? On imagine une grande déception pour vous comme pour Cyrille. Un sentiment d’impuissance face à la concurrence étrangère peut-être ?

    Ce résultat, (si je réagis comme tout le monde), on se contente de la finale et de la 7ème place et c'est bien! J'ai même entendu que leur participation était déjà super!! Vu sous cet angle OK.

Pour moi, c'est raté!! Il y a eu de vrais erreurs d'appréciation de niveau de préparation. Je pense que les seuils de départ ont été évalués bien trop bas. Je m'explique :

Si en préparation terminale, on évalue les seuils en 3'18 (temps prévu sur 1000m) à la fin du stage, on ne pourra sûrement pas faire 3'10 mais peut être 3'16!

Par contre, si dans les mois précédents on revoit à la hausse le niveau à 3'14, on arrivera peut-être à 3'10 en finale!

Malgré tout cela, c'est toujours aisé de faire de grandes stratégies après course mais…? Les faits sont là et nous ne sommes pas en course de clubs!

Pour le sentiment d'impuissance je ne l’ai jamais eu!! Mais pour le travail mal fait oui en effet.

Pour Cyrille, il est jeune et puis c'est une génération 2012! Il a tout l'avenir devant lui, en espérant qu'on le comprenne bien ( n'oublions pas le passé) et qu'on lui permette de s'exprimer à sa juste valeur. Notre projet était dans les 5 premiers aux championnats du monde de 2007 avec une médaille en 2008 et un titre en 2012. Le chemin n'est pas toujours une autoroute bien droite et heureusement.

Cyrille va continuer avec sérénité et efficacité!


  • Ses amis, le comité de soutien et les supporters de Cyrille ont toujours été présents à l’encourager, à le soutenir dans ces épreuves difficiles. Cyrille est un sportif apprécié de tous, les habitants de Mailly-la-ville son village natal, ses supporters présents partout en France dans le monde du canoë-kayak, mais aussi ses partenaires qui font équipe avec lui sur tous les fronts, et aussi ses parents qui l’entourent. C’est positif tout ça…Et à priori ce n’est pas prêt de s’arrêter, il y a Londres 2012 !?

Concernant la dynamique qui s'est générée autour de Cyrille, c'est assez exceptionnel! Je ne remercierai jamais assez tous mes amis qui se sont engagés dans cet objectif et dieu sait si je connais bien les efforts et les contraintes que l'on doit déployer pour cela. Cyrille est un homme rare et c'est un privilège de le connaître et de le côtoyer! Qui plus est de l'entraîner. Par contre la fidélité se voit dans le temps et non les derniers jours avant l'échéance. L'efficacité se construit tranquillement dans les projets à long terme. on voit ses vrais amis dans la difficulté alors nous verrons bien…?

Dans le monde du canoë-kayak, il y a de bons amis mais pas mal d'ennemis aussi! Mais qu'ils continuent car cela motive bien!

Tous les partenaires sont de vrais amis, fidèles, qui ont dépassé le stade du partenariat Ils se reconnaîtront, merci encore mes amis « l'amitié est un bien précieux qui doit rester à vie »

Merci de votre confiance, merci de votre fidélité et de votre amitié. Cyrille en aura encore bien besoin!!!!

En effet, il y a Londres 2012 et c’est bien programmé.


  • Justement, en parlant de Londres 2012… Cela va arriver vite… Avec plein d’autres défis dans la foulée et surtout des évènements en France de grande importance: les championnats d’Europe de marathon en 2011 à St Jean-de-Losne, une coupe du monde en 2010 et ensuite les mondiaux de course en ligne à Vichy en 2011… et puis tout de suite après les Jeux de Londres. Cyrille aura 28 ans, l’âge d’expérience et de raison pour les athlètes sportifs dans le canoë-kayak. Alors avec ce programme alléchant, forcément cela donne envie de continuer et de vivre encore des moments riches en émotion en tant qu’entraîneur…et donc pour une prochaine olympiade ?!

Les années en effet passent bien vite! Les défis, on en trouve partout. Pour Cyrille, son premier défi est de bien réussir sa formation professionnelle! Pour le reste ? Les courses en France? Il a les clefs de son avenir entre ses mains!


  • Quel avenir envisagez-vous ? Avec Cyrille ? Sans Cyrille ? Pour vous, peut-être que les objectifs n’ont pas été entièrement atteints. N’avez-vous pas l’envie qui vous démange de repartir pour une nouvelle olympiade ?

La situation est très claire : je ne recommencerai jamais plus dans les conditions actuelles de fonctionnement Français ! Il est inconcevable et insupportable de préparer des athlètes pendant 6 ans et ne pas pouvoir les suivre aux jeux olympiques ! Ou même encore aux championnats du monde, aux championnats d'Europe. Nous avons un système mal fait, c'est trop facile de récupérer le bénéfice du travail des autres. Par contre si cela va mal, c'est facile de dire que l'on ne s'entraîne pas correctement.

Je voudrais que l'on prenne bien conscience de la situation pour le futur. Mais j'ai peu d'espoirs. Car on doit se remettre trop en question.

Par contre, cette année avec François During, nous avons malgré tout essayer de faire au mieux pour nos athlètes.

Quitter Cyrille est un déchirement moral, mais si on en croit la fédération, il se trouve de très bons entraîneurs sur le marché actuellement donc je ne suis pas inquiet…?

Pour ma part, je vais déjà passer une année de repos, me consacrer à ma famille, à mes amis et réfléchir!

Encore merci à tous!!!!!!!!!!! Que les dieux vous gardent !

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 21:24

        C’est l’histoire d’un père passionné. Suite à une invalidité de naissance guérie partiellement, Jean CARRE parvient à dépasser les prédictions et à pratiquer sa passion qui était la course à pied durant sa jeunesse. Dans les années 1963 en Afrique, suite à une brûlure, les conséquences ont favorisé le développement d’une tuberculose osseuse de la cheville, compromettant par la suite l’activité de course à pied. De retour en France, ne pouvant plus courir, Jean s’oriente alors vers le canoë-kayak :

« Avec la complicité de plusieurs copains nous avons créé et officialisé dans le lavoir municipal le club de kayak de Mailly-la-Ville (1972). A partir de ce moment là, le temps consacré au club en dehors de mon entreprise se comptait entre 500 à 700 heures par an pour le fonctionnement de celui-ci. Le club a quand même atteint jusqu’à 60 licenciés pour seulement 600 habitants.
 »


Ses méthodes d’apprentissage, ses principes sont propres à Jean CARRE et c’est ce qui fait sa particularité dans le monde du kayak.

« Avant 12 ans, un enfant veut être grand, il veut apprendre. Le kayak a droit à sa discipline de base ( slalom, descente, et vitesse). Pour moi, la qualité de l’enseignement et du respect des principes de base (pour accéder à la réussite) passent par la sécurité, la connaissance de l’eau par l’individu et sa possibilité d’emmener le bateau où il veut. Il faut être sérieux là dessus. Pour la qualité du geste, le jeune doit avoir assimilé la technique. On ne devrait jamais admettre le kayak sans technique. Il faut de la rigueur dans la gestuelle. C’est dès le premier jour qu’on apprend à monter en bateau et qu’on apprend à le faire bien ou mal. »


Educateur au club de Mailly, Jean CARRE a également initié ses 4 enfants à sa passion: l’aînée Marie-Laure (7 ans en Equipe de France), Anne (3 ans dont l’Equipe de France juniors), Cécile et enfin Cyrille le petit dernier. Jean a contribué à la découverte et l’apprentissage du kayak pour Cyrille, mais il est conscient que son évolution Cyrille la doit surtout à lui-même :

« Cyrille sait employer sa gestuelle. Son atout, c’est son sérieux dans tout ce qu’il fait.
" Je rêvais d'aller aux Jeux Olympiques en course à pied ... j'y suis allé par l'intermédiaire de Cyrille ...»

Pour Cyrille, l’apprentissage du kayak par ce père passionné a été bénéfique pour son futur parcours sportif :

« On savait tous naviguer proprement par rapport à d’autres clubs qui ne le faisaient pas forcément. Mon père a une méthode d’apprentissage qui est très bonne : c’est l’apprentissage par le jeu. Nous n'allions pas au kayak pour prendre des cours mais pour nous amuser. C’est ça qui fait qu’il n’avait pas ce côté institutionnel que certains ont peut être aujourd’hui. »

 

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